Oui, c'est facile si vous utilisez PMB …

Configurer les droits des utilisateurs de PMB

Les droits des utilisateurs

Les bibliothécaires ne remplissent pas tous les mêmes tâches (accueil des lecteurs, prêt et retour de documents, catalogage, administration …), ils ne sont pas tous égaux dans la hiérarchie et ils n’ont pas tous les mêmes compétences.

En caricaturant un peu les choses, on pourrait dire qu’il y a d’une part l’administrateur en chef (Super User) qui détient tous les pouvoirs, et d’autre part « les autres », à qui il accorde certains droits, des droits sur les onglets et les modules de PMB, sur les requêtes SQL, sur les paniers et les éétagères. En outre, les utilisateurs peuvent aussi marquer leurs préférences, c'est-à-dire configurer des valeurs par défaut dans un certain nombre de domaines, ce qui facilite le catalogage.

 

Pour commencer, une précision terminologique dans PMB :

  • Lorsqu’on parle d’un utilisateur, on fait référence à un utilisateur du logiciel, donc à un bibliothécaire.
  • Lorsqu’on parle d’un usager, c’est un usager de la bibliothèque, donc un lecteur, un emprunteur.

Ce document traite uniquement des droits des bibliothécaires face au logiciel PMB.

 

C’est le principe de la clé primaire (l’id) qui est appliqué pour identifier les utilisateurs de la base.

Tout utilisateur est lié à un numéro d’id. Le numéro d’id est attribué automatiquement, par un système d’auto-incrémentation; cela veut dire qu’il augmente automatiquement, vous ne pouvez pas le choisir  (à moins d’aller « chipoter » dans l’interface de PhpMyAdmin). Le numéro d’id reflète donc l’ordre chronologique d’attribution des numéros : le 1er élément créé aura le n° 1, le 5e le numéro 5, etc.

Si vous supprimez un élément, et que vous en créez ensuite un nouveau, cet ancien numéro d’id ne sera jamais réattribué, il ne sera pas « recyclé » à un autre usage. Au fil du temps, la liste des numéros devient donc incomplète.

Ce champ « numéro d’id » est la clé primaire de sa table d’origine : il permet d’identifier chaque élément de cette table sans la moindre ambiguïté (utilisateur, procédure, panier, étagère …) – on peut en effet avoir des homonymes.

L"administrateur de la base a toujors l'id n° 1, et on ne peut jamais le supprimer.

 

Dans toute base de données qui « se respecte », la gestion des droits est primordiale, et PMB n’échappe pas à la règle. En tant qu’administrateur, vous pouvez accorder ou refuser des droits, des autorisations à divers niveaux :

 

Droits sur un ou plusieurs onglets

  • Certains utilisateurs ne voient par exemple que les onglets Circulation, Catalogue et Editions, alors que d’autres ont accès aussi aux Autorités et à l’Administration

Droits sur les requêtes SQL

  • Ces droits sur les requêtes dépendent en premier lieu des droits sur les onglets : vous ne pouvez employer que les procédures des modules auxquels vous avez accès !
  • Dans le cas des requêtes des onglets Editions et Administration, notez que la liste sera probablement plus longue en Administration qu’en Editions. En effet, l’onglet Editions ne montre que les requêtes d’affichage (les listes), alors qu’en Administration, vous voyez en outre les procédures d’action sur la base.
  • On peut affiner davantage les droits : même si un utilisateur a accès à un onglet, vous pouvez restreindre ses droits, n’autoriser l’accès qu’à certaines procédures précises et l’interdire pour d’autres

Droits sur les paniers et les étagères

  • On peut décider que certains paniers sont communs à tous (par exemple la file d’attente de l’imprimante), mais réserver l’accès à certains paniers à quelques « initiés » ou même en créer l’un ou l’autre à son usage personnel exclusivement.
  • On peut aussi limiter à quelques bibliothécaires les droits sur les étagères virtuelles de l’OPAC (*).
  • Dans ce cas, il sera aussi utile de restreindre l’accès aux paniers qui alimentent ces étagères.   

Préférences de l’utilisateur

  • Ce ne sont pas des droits, au sens strict. C’est plutôt la possibilité laissée à l’utilisateur de configurer certains aspects du logiciel : le style graphique et de nombreuses options par défaut.

N.B. Comme le nom le suggère, les étagères virtuelles sont des espèces de « présentoirs » qu’on affiche à la première page de l’OPAC (Online Public Access Catalogue, le catalogue vu du côté des lecteurs). Elles permettent de mettre en évidence certaines notices, par exemple les nouveautés, les livres liés au « thème du mois », à une activité organisée par l’association, etc.

 

Une requête SQL, un panier, une étagère ne sont visibles que pour les utilisateurs autorisés : les autres bibliothécaires ignorent a priori leur existence – sauf s’ils ont regardé votre écran à un moment où vous les utilisiez ou pendant votre pause-café …

 

La version imprimable de cette page vous explique en détail comment configurer les droits des utilisateurs.

Configurer les droits des utilisateurs de PMB (pdf)

 

Voir aussi

J'ai prévu une série de requêtes SQL pour vous aider à gérer la base.

Utilitaires – Gestion de la base – Explications

Elles se trouvent dans le zip administration, que vous pouvez télécharger à la même page que les deux autres zips (catalogue et circulation)

Procédures disponibles – Télécharger et importer

 

 

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